Poèmes
Dédale Emotionnel
Décollage
Je m’envoie en mer étoilée
Océan où je n’ai pieds
Courage x 2
Aucune peur de perdre tête
Dans les cieux rien ne m’arrête
Je nage x 2
Je nage en ciel boréal
Syrius est ma 1ère escale, 1ère escale
Mon père
Mon père m’accueille par 1 salam
Mes yeux l’embrassent sans amalgame, sans amalgame
Dédale Emotionnel x 2, Dédale, Zut le ciel m’appelle pour
Alpha de Centaure 2ème escale
Mon oncle
Mon oncle me rend sourd de son sourire
Mon cœur lui répond par un fou rire, un fou rire
Dédale Emotionnel x 2, Dédale, Zut le ciel m’appelle pour
Rigel 3ème escale
Ma mère de cœur s’avance et m’interpelle
Ne laisse jamais personne te changer, T’entends, Ne laisse personne
Ses mots dans ma tête raisonnent
Remplissent mon univers
En mode interstellaire
Dédale Emotionnel x 2, Dédale, Zut le ciel m’appelle pour
Hadar Dernière escale
Un vieux sage s’avance et éclaire mon front
« Voyageur du ciel » ce n’est pas ton heure
Même si Hadar sera ta demeure
Tu dois avant de partager tes valeurs
Comme l’ont fait tes ancètres de cœur
Comme Syrius, Alpha de Centaure, Rigel
Dédale Emotionnel x 3
Ulysse et le secret de la Vie
Ressemble au plus intime de tes rêves
Estime tes souffrances comme des amis
Vaine est la recherche de la plus belle vie
En toi se trouve une inestimable sève
Au sein de ce sonnet se trouve un secret
Icare en le dévoilant se brûla les lèvres
Morphée nous le souffle avant qu’on ne se lève
Ecoute bien Ulysse, par cet acrostiche laisse toi guider
Odyssée belle au bout du mystère de la vie
Survivras-tu dans les limbes où tu t’oublies ?
Echappe-toi en combattant l’effroi de ton ignorance
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Trouve en ces vers la plus belles des armes
Oublie les sirènes et la laideur de leur charme
Il ne te reste à présent qu’à saisir ta chance.
Humanimalité
Qu’advient-il de notre humanité
Quand isolé elle nous est enlevé
Qu’advient-il de notre humanité
Quand elle démasque l’animalité
J’avançais sur ce vert chemin
Les dents acérés et le ventre vide
Cet orage menaçant me suivait
J’avançais sur ce chemin vert
Contrastant avec mon corps vermeil
Qui coulait sous la sueur du ciel
Qu’advient-il de notre humanité
Quand isolé elle nous est enlevé
Qu’advient-il de notre humanité
Quand elle démasque notre animalité
Quand la nuit sur mon visage s’éclaire
S’annonce l’aube d’un nouveau jour
Qui efface après moi des traces d’animal tenaces
Le reflet de mon museau sur le lac
Abreuve l’homme que je ne suis plus
Alors que la pluie sur mes espoirs claque
Les courbes d’une colline en vue
Attirent mes pas guidés vers son sommet
La lumière en haut converge mes pensées
Etrange rencontre en haut de la colline
Son regard me semble familier
Il dégage et me transperce d’une lueur divine
Cet homme autrefois je l’avais croisé
Nous partagions jadis la même pièce
J’étais pile l’animal et cet homme me faisait face
D’un geste je le vis défier la lune
Ecartant ses bras assoiffés de nature
Ouvrant son cœur à la lueur opportune
Son corps s’illuminant d’une lumière pure
Je disparu pour rejoindre son âme
Je venais de retrouver celui que j’étais
On éteint souvent de notre humanité la flamme
Pour que nos souffrances animales folles
Nous offrent le destin d’une luciole
Qu’advient-il de notre humanité
Quand isolé elle nous est enlevée
Rien de plus beau que l’humanimalité
Qui vie en nous sans rivalité
Sur ta Peau
Sur ta peau j’ai écrit
Toute Une histoire haute en couleur
Choisi les scénarii
D’une vaste historique peur
Sur ta peau noire j’inscrit
Toute ta douleur à l’encre blanche
Une fièvre m’envahit
Quand mon amnésie se déclenche
Je suis à cours d’histoire
Pourtant je poursuis mon cours
Quel est la véritable histoire d’amour ?
A la une Cinq colonnes
Pour les colons et colonies
Entre la mémoire et moi quel est le compromis ?
Sur ta peau noire j’efface
Toute tes pertes et mes injustices
Mon parcours trouve l’impasse
Meurtrie Place des sacrifices
Sur ta peau noire j’efface
D’une loi mon agnosie sauvage
Complices de vices et face
A tes cicatrices et ta rage
Sur ta peau noire j’efface
Toutes les traces des supplices.
Peu à peu je me lasse
De l'homme d'être une prédatrice.
Langue de Chats
A la boulangerie « Radin »
J’adore y arrêter mes pattes
Annie Que tu me pétrisses enfin
De délices dont raffolent les chats et les chattes
Je te miaule Annie, Je te miaule
Pour que sans besoin d’harangue
Tu me donnes tes langues
Je te miaule Annie, Je te miaule
A faire perdre leurs cornes aux gazelles
A rendre chèvre les cornuelles
Je te miaule Annie, Je te miaule
Au point d’en perdre mon latin
Sapristi, Sacristi, Sacristain
A la boulangerie « Radin »
J’adore y trainer mes bottes
Annie, donne-moi tes langues enfin
Que je devienne polyglotte.